Présence de l’Esprit Saint dans la tradition orthodoxe
En ce temps de détresse spirituelle, certains théologiens ne savent plus très bien ce qu’ils croient, ou, comme le disait Kierkegaard, « arrivent au point de ne plus savoir ce qu’est le christianisme ». L’intellectualisme, forcément abstrait, oublie la belle formule de saint Irénée pour qui la théologie est inséparable de l’Eucharistie, « coupe de la synthèse ». L’auteur fait un bilan de la pensée patristique en ce domaine, et invite l’Occident et l’Orient chrétiens à confronter la théologie des Pères de l’Église avec l’expérience eucharistique d’aujourd’hui ; il insiste en particulier sur la signification décisive de l’épiclèse, appel à l’Esprit pour qu’il opère la consécration eucharistique. Une nouvelle perspective s’ouvre alors pour une réflexion œcuménique ; les affrontements de jadis pourraient bien apparaître non plus contradictoires, mais complémentaires.