L’art de l’icône

L’auteur nous livre une réflexion pleine de finesse et de profondeur sur la place de l’icône dans la théologie mystique des églises orthodoxes.
 L’auteur y spécifie le sens de l’art sacré d’Orient qui s’est perpétué depuis la tradition des premiers siècles. Il le met en perspective par rapport à l’art occidental qui, selon lui, a cessé de produire de l’art sacré à partir de la Renaissance. Si les sujets traités restent inspirés de l’Ecriture Sainte, ceux-ci ne sont plus auréolé de leur tension transcendantale et perdent ainsi de leur “sacralité”. Laissons parler l’auteur : “De même, quand un Crucifix, par s’n réalisme v’ulu, frappe le système nerveux, le mystère indicible de la Croix perd de sa puissance secrète, s’efface. Quand l’art oublie la langue sacrée des symboles et des présences et traite plastiquement de «sujets religieux», le souffle du Transcendant ne le traverse plus.”